Sa mémoire s'évade,
mélange les dates du calendrier de ses souvenirs
et fait le mur de sa vie lui laissant en échange la souffrance de la vieillesse.
Et de l'ultime attente...
C'est bien triste.
Mieux vaut fuire plus vite que la mémoire infidèle,
plus profondément que les cicatrices de l'âge,
des regrêts,
et des nondits.
Ne plus attendre dans le néant de ses pensées passées
et s'installer dans l'ultime demeure qui sournoisement,
mais inéluctablement,
lui ouvre de plus en plus grands portes et fenêtres.
Comme un nouveau visage lui offirait enfin
le plus beau des sourires.