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  • P'tit Bob
  • Une vie sucrée-salée pour chasser l'amer.
 Un pont entre la France et la Tunisie, pour chasser la mer.
 La recette d'un plat saupoudré d'amour.
 Merci la Vie.
  • Une vie sucrée-salée pour chasser l'amer. Un pont entre la France et la Tunisie, pour chasser la mer. La recette d'un plat saupoudré d'amour. Merci la Vie.

"Bienvenue sur Maktoub"

Menzel Jemil, mon blog

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GRAINES D'AVENIR

L'association de Véronique Jannot

pour les enfants tibétains en exil 

   548318 10150982186278662 299420056 n

   A S M A E  

  Association Soeur Emmanuelle

 
 

Oscar

Cookie

14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 18:52

Ma vie est liée.

Et mon âme aussi.

Depuis ce jour où je t’ai rencontré. Plus encore. Au-delà de mon enfance, au-delà de mon existence. Peut-être de ma naissance. 

Je te savais.

Tu étais cet ultime élément que l’on tait. Mais que l’on sent. L’avenir de mon corps, de ma chair et de l’air que je respire.

Je te savais.

Seuls mes yeux t’ignoraient. Confiants au reste de mon âme, ils attendaient. Et la rencontre fut sur mon chemin.

Une évidence.

Depuis tu es le fil d’argent qui me relie à l’air, à la terre, au souffle et au temps. A ma vie. A la Vie. Je suis entier depuis. Ta présence éblouie mes sens et me suffit.

Que tu sois prêt ou éloigné, je te sais.

Je te sens.

Tu es mon suffisant.

Et ce nuage me suffit. Rose rouge de mes sens en toutes circonstances. Il le me relie à toi. Comme l’évaporation de ta peau me rejoint et emplit mon corps. Une respiration. Vitale. Un message. Un rappel inutile.

Au-delà de tout. De la distance. De la présence. Je ne m’en lasse pas.

Parce que je vis.

Parce que tu me suffis.

Parce que tu es mon tout.

Et jamais, au-delà du temps, passé, présent et horizon, le fil d’argent ne se rompt. Il nous relie. Cordon de vie et d’amour.

Tu es mon infini.

Il me suffit de te savoir.

Et où que tu sois, tu es mon suffisant.

Et je te sais.

A jamais. Tu es mon tout.

Le cadeau de la Vie.

Et je te prie.

Et je te remercie. 

 

rose meditative salvador dali

Illustration : "Rose méditative" de Salvadore Dali

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 21:30

Ne perds pas le regard de l’enfance.

Si des nostalgies ou des regrets viennent hanter tes rêves, ne les chasse pas.

Les souvenirs les plus beaux sont comme des lumières perdues,

un rayon de soleil dans un sous-bois.

Cette émotion est taillée dans du pur cristal, de la pure lumière.

Marche avec elle, dans les épreuves de ta vie.

Elle est l’esprit protecteur qui t’accompagne.



Dugpa Rimpoche

 MOI---Copie---Copie--2-_GF.jpg

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 06:00

Avec les chaleurs de l’été, rien de plus agréable qu’un plat rafraîchissant pour commencer un bon repas.SL383353_GF.jpg

Pour la préparation de ces verrines, commencez à décortiquez les crevette. Les laissez au frais pendant la préparation des pamplemousses.

La recette est meilleure si vous choisissez des pamplemousses roses, plus sucrés ils se marient mieux au goût délicat de la crevette.

Epluchez les pamplemousses en ne laissant aucun morceaux de peau blanche qui donnerait trop d’amertume à l’ensemble. Il convient donc de les pelez "à vif" au dessus d’un bol afin de récupérer tout le jus des fruits.Coupez ensuite les pamplemousses en morceaux d’environ un centimètre et demi. Réservez au frais dans un plat recouvert d’un film plastique.

Sortez les crevettes et plongez-les dans le jus des pamplemousses. Ajoutez-y une pincée de menthe hachée finement. Deux cuillères à café de menthe environ suffisent afin de ressentir son parfum sans qu’il n’ "envahisse" le plat. Ajoutez également un léger filet d’huile d’olive et une pincée de sel et de poivre.

Mélangez le tout et laissez macérer les crevettes pendant deux à trois heures, voire même toute une nuit.

Prenez des verrines de la taille de votre choix. Personnellement, le soir de la photo, j’avais opté pour de gros verres à whisky.

Egouttez les crevettes mais conservez le jus dans lequel elles ont macérées et, dans un saladier, mélangez-les aux morceaux de pamplemousses.

Remplissez vos verrines de ce mélange et arrosez le tout d’un peu de jus (ne pas remplir les verres avec trop de jus)

Placez une tomate cerise au sommet de chaque verrine en guise de "cerise sur le gâteau" pour la présentation et replacez au frais jusqu’au moment du service.

Vous voyez, une fois encore, ce n’est pas compliqué et c’est à la fois très bon et rafraîchissant. Essayez, vous verrez.

Bon appétit.

SL383362_GF.jpg

Petites suggestions :

Ajoutez des moitiés de tomates cerises à votre mélange crevettes/pamplemousse avant de monter vos verrines.

Au lieu de présenter votre plat en verrine, déposez votre mélange de crevettes et de pamplemousses sur une salade verte croquante. Et si vous aimez vraiment le cucré/salé, je pense que quelques petites raisins secs et blonds seraient les bien venus... et pourquoi pas du raisin frais pour rester dans la touche de fruits frais ?

La première fois que j’ai mangé cette entrée (coucou Cath’), il y avait également du thon au naturel et le jus de pamplemousse était "nature" : sans menthe, sans huile d’olive. Et c’était délicieux. (Merci Cath’… et bisou !)

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 17:28

Ce que la chenille appelle la fin du monde,

le reste du monde l'appelle un papillon.

 

 Richard Bach

LA-FEMME-PAPILLON.jpeg

 Illustration : auteur inconnu 

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 06:00

Abandonnez vos jugements, votre esprit critique.

Vous ne connaissez pas la motivation réelle des êtres.

Vous ignorez leur passé.

Que savez-vous vraiment de leur vie actuelle?

Dès lors pourquoi vous attachez aux formes extérieures?

Acceptez-les tels qu'ils sont, aimez-les.

Les rejeter ne les aidera pas à changer.

Votre amour et la confiance que vous manifesterez peuvent,

en revanche, opérer des miracles.

 

Le Dalaï Lama

dalai-lama.jpeg

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 19:09

Nous nous étions perdus de vue.

La vie en avait décidé ainsi.

Nous voilà perdus de vie.

Aujourd'hui, tu en as décidé ainsi.

Alors puisque ta vie n'est plus ici,

Puisque tu pars...

Je garderai en moi, tous nos souvenirs d'enfance.

Tes yeux si bleus et ton sourire radieux.

Bon voyage.

Dis bonjour à Mémé pour moi, je l'aime tant.

Paix à ton âme.

A jamais, pour toujours

Je t'embrasse.

Le reste t'appartient.

Mais je suis triste, tu sais.

 


 
Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents, plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des ainsi-soit-il
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton coeur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars

Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque
l'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais, nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance

Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau
reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi
comme une empreinte
indélébile

Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs,
qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison, aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil, essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard

Dans ton histoire, garde en mémoire
Notre au revoir, puisque tu pars

J'aurais pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste,
mais tu ne l'as pas fait
J'aurais pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais,
ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez...
J.J. Goldman

 

 

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 22:01

On progresse plus sûrement dans nos propres ténèbres

que dans la lumière d'autrui.

Anthony De Mello

LUMIERE_GF.jpg

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 22:03

Je lisais dans le jardin sous le citronnier. C’était l’heure de la sieste. Les gamines dormaient. Les grands aussi.

C’est doux l’heure de la sieste quand tout le monde dort sauf moi. Le monde m’appartient. Du moins le petit monde du jardin avec ses bruissements de feuilles, le vol des abeilles et celui des oiseaux qui s’arrête tout prêt sans vraiment savoir où. Je peux même entendre les pas feutrés du chat qui passe à sur le haut du mur, qui s’arrête pour me regarder et reprend sa route.

 

J’aime cet endroit. Cet instant. Cette année, le jardin s’est embelli. Les fleurs sont plus nombreuses, les plantes aromatiques aussi et les allées sont bien rangées. Et puis il y a la table et les bancs qui n’étaient pas l’an passé. Tout trois fait de carreaux de céramique. Un endroit ombragé où nous prenons tous les repas cette année. Pourtant dans ce calme et l’endroit que j’aime, manque quelque chose.SL382204_GF.jpg

Je regarde à droite, puis à gauche mais je ne sais pas vraiment ce que je cherche. Tout semble parfait à mon goût pour cette année en vacances.

J’entends alors le gravier crisser sous des pas. Mais personne ne vient. Une seconde fois ce petit bruit revient jusqu’à moi. Et là j’ai compris. J’ai compris ce qui me manquait à cet instant précis. Non seulement, je l’ai compris mais je l’ai ressenti si fort que le manque s’est dissipé.

Mes chiens étaient là avec moi. C’était l’heure de la sieste. Alors forcément ils se sont allongés. Oscar sous le grenadier et Cookie sur le sol carrelé sous la banquette de bois. Ils avaient leur habitude de bien-être avant. Avant...la_table_dans_le_jardin_-2-_GF.jpg

Puis il a suffi que je ferme les yeux une seconde, une seconde seulement, pour que je les sente venir tout prêt de moi. Tout contre moi. Une seconde magique. De tout leur long, ils se sont recouchés, chacun posant sa tête sur l’un de mes pieds. Comme avant. Avant…SL382774_GF.jpg

Je n’osais bouger de peur de les réveiller. Ou de peur de me réveiller peut-être… C’était l’heure de la sieste. Tout était calme. Peut-être que sous le citronnier me suis-je aussi endormi. Peut-être ai-je rêve cette seconde qui a fait que tout était à sa place et qu’il ne manquait rien. Je ne sais pas. Et ne veux pas le savoir. La seule chose dont je suis certain c’est que d’une façon ou d’une autre, dans un bruissement particulier de feuilles, dans le regard du chat peut-être ou dans l’envol d’un oiseau, aussi étrange que cela puisse paraître, Oscar et Cookie, mes amours de chiens, étaient là avec moi. Dans la sérénité de l’instant. Pour le partage et le souvenir d’eux. Par la magie de l’amour. A l’heure de la sieste.DSCN1885---Copie--2-_GF.jpg

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 16:22

En bas de chez moi, dans le parc, un petit cirque vient de s’installer. Juste là. Jaune, comme une tache de peinture vive coulée du soleil pour égayer l’endroit. Comme la couleur d’un souvenir de mon enfance qui me ferait un pied de nez. Car il y a longtemps…

SL382076 GFJe devait avoir alors un peu plus de douze ans. Dans un champ vert et libre encore, tout près des bâtiments de la cité, de temps à autre, un petit cirque s’installait. L’herbe verte se transformait alors pour quelques jours en un tapis rouge et se déroulait sous les pieds des artistes et des animaux. Les chevaux, les poneys, les lamas et les chèvres découvraient alors le goût des pâturages locaux au milieux des autos.

Puis, sous les flonflons des hauts parleurs et du linge qui séchait en mesure comme un funambule suspendu sur son fil, parmi l’ambiance qui mettait des étincelles dans les yeux des enfants bien avant que le spectacle commence, il y avait une girafe. Grande et majestueuse, qui du haut de mon petit âge, s’étalait en hauteur à n’en plus finir.

Un soir, en revenant du collège, je traversais l’endroit d’un œil curieux et, me connaissant, sûrement rêveur et enjoué, quand un homme m’appela :

- Petit, viens voir, s’il te plait.

Bien sûr ma mémoire aujourd’hui fait défaut mais il me plait d’imaginer à l’instant où j’écris que l’homme avait un nez rouge et de longues chaussures de clown. Je m’approchais sans méfiance.

- Ma girafe est malade. Tu ne connais pas un vétérinaire dans le coin ?

- Euh…? Non, monsieur.

- Ou un médecin qui pourrait ausculter ma girafe ?

- Non, mais pas très loin il y a un hôpital. Juste là, lui répondis-je en pointant mon doigt au delà des bâtiments.

- Tu peux venir avec moi et me montrer l’endroit ?

SL382084_GF.jpgJe n’allais tout de même pas lui dire que mes parents m’avaient interdit d’aller avec une personne inconnue. Je ne sais plus vraiment qu’elle fut ma réponse mais je me revois assis sur la banquette arrière d’une voiture. L’homme au nez rouge était au volant ; à ses côtés, côté passager un autre homme était là. Son bras sortait par la vitre ouverte et, de sa main, il tenait une corde. Une corde qui montait dans les airs.

La corde montait et montait encore pour entourer le cou de la girafe mal en point qui marchait le long de la voiture. Combien de temps avons nous mis pour aller jusqu’à l’hôpital ? Je ne sais plus mais nous roulions au pas amble de la girafe. Et je peux vous certifier qu’une girafe marche lentement. Et une girafe malade, n’en parlons pas !

Nous laissâmes le deuxième homme traîner en laisse sa girafe jusqu’à l’accueil de l’hôpital et le clown conducteur me ramena jusqu’au cirque.

- Merci, petit. Grâce à toi, notre girafe va être soignée. Viens ce soir, je t’invite à la représentation. Tu seras mon invité d’honneur. (bon, ok, là aussi je m’arrange avec ma mémoire).

Je rentrais donc à la maison. Forcément j’étais très en retard et ma mère se faisait du soucis. Pourtant, c’est fier que je lui fis part de ma petite aventure. Ma fierté en pris un coup lorsque elle troqua ma fierté contre une punition et une interdiction de sortie. Est-ce parce que j’avais parlé avec un inconnu et, de plus, monter dans sa voiture ? Ou a-t-elle cru que je lui mentais et inventais une excuse à mon retard ? Peu importe.

Je suis allé plusieurs fois assister aux représentations que donnaient les artistes de petits cirques de passage. J’ai vu des dresseurs de chèvres, des enfants acrobates et des clowns caricatures mais je ne sais plus si, malgré l’interdiction, je me suis rendu à la représentation de ce soir-là, dans ce cirque-là. Peut-être pas. Mais il me plait d’imaginer qu’à l’entrée du cirque, l’homme au nez rouge, le clown aux grands pieds regardait sa montre en m’attendant et qu’il m’avait réservé la meilleure place. Il aura été déçu de mon absence et son numéro moins drôle qu’à l’habitude.

Peu importe ce qui se passa par la suite. L’important aujourd’hui est que ce souvenir d’enfance demeure et qu’un modeste cirque aussi petit soit-il fasse ressurgir cette naïve émotion.

Car oui, ce jour-là, au retour de l’école, j’ai vraiment mené une girafe à l’hôpital. 

tableau-Thomas-Herbrich.jpegDepuis le temps est passé. Les champs ont déroulé leur derniers tapis aux bâtiments et se sont laissés étouffer par d’autres flonflons gris et enfumés d’une nouvelle ville. Une ville où il n’y a plus de place pour les petits cirques, où le rêve et la féerie ne sont que virtuels. Une ville où les enfants qui sauvent les girafes n’existent plus.

Parce qu’il n’y a plus de girafe dans nos villes. Et c’est bien dommage.

Alors, toi, la girafe de mon enfance, si par magie, tu lis les mots que j’écris, saches que c’est moi, oui c’est moi qui t’ai sauvé la vie. Je suis un sauveur de girafe.

Dans ma tête d’enfant. Dans mes souvenirs d’adultes qui, eux aussi, ont parfois besoin d’un nez rouge.

 

tableau-girafe-Luis-Beltran.jpg

Illustrations :

tableau "girafe sur le pont" : Thomas Herbrich

Photo "girafe" : Luis Beltran

SL382089 GF

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 06:00

"Le plus grand bonheur de l'homme qui réfléchit c'est,

après avoir cherché à comprendre ce qu'on peut comprendre,

 d'adorer ce qui est incompréhensible."

 

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"L'homme ne doit jamais cesser de croire que l'incompréhensible peut se comprendre,

sans cela il renoncerait aux recherches".

 

Citations : J.W. von Goethe

Illustration : "L'oeuf" de Salvatore Dali

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