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  • P'tit Bob
  • Une vie sucrée-salée pour chasser l'amer.
 Un pont entre la France et la Tunisie, pour chasser la mer.
 La recette d'un plat saupoudré d'amour.
 Merci la Vie.
  • Une vie sucrée-salée pour chasser l'amer. Un pont entre la France et la Tunisie, pour chasser la mer. La recette d'un plat saupoudré d'amour. Merci la Vie.

"Bienvenue sur Maktoub"

Menzel Jemil, mon blog

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GRAINES D'AVENIR

L'association de Véronique Jannot

pour les enfants tibétains en exil 

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   A S M A E  

  Association Soeur Emmanuelle

 
 

Oscar

Cookie

17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 17:12

Je suis monté sur un nuage...


Et il m’a emmené. Là-haut. Tout là-haut.

Le ciel était mien. J’étais le ciel.

Et je regardais le monde.

J’ai cru me voir. En bas, tout en bas. Petit, tout petit.

Je me suis fais signe mais ne me suis pas vu.

Je me suis appelé et je me suis vu me regarder.

Qui le premier m’a souri ? Moi d’en haut ? Moi d’en bas ?

Peu importe, je me suis souri.

Le vent a soufflé un peu et mon nuage a avancé.

Alors je me suis dis au revoir.

J’ai vu de la fumée rouge. Et je me suis vu encore.

Je pleurais. Je tenais un enfant blessé. Du sang coulait sur mes mains.

Je me suis appelé. Mais ma voix ne m’est pas parvenue.

Alors j’ai pleuré avec moi.

Et le vent m’a poussé encore.


Mes larmes ont séché quand j’ai vu cette femme brune.

Elle était amoureuse et heureuse.

Je lui ai envoyé des pétales de roses roses.

Elle m’a vu et m’a fait signe. Et je me suis reconnu. Elle était moi.

Le savait-elle ? Je le crois.

J’ai vu aussi cet enfant noir qui priait sur la tombe de son père.

De là-haut, je l’ai vu. J’ai prié avec lui. Pour lui, pour son père.

Sa prière lui a fait lever les yeux au ciel. Et il m’a aperçu.

Et l’émotion de constater que cet enfant était moi, lui aussi, et surtout que le nom gravé sur la pierre était le mien.

Et le vent encore, plus fort, m’a poussé sur mon nuage.

Encore de la fumée rouge. Je m’attendais à me voir cette fois. Et je me suis vu.

J’étais juif et je pleurais. Des souffrances de la guerre ou de joie ? J’étais trop haut pour le savoir.

J’ai crié mon nom et j’ai levé la tête vers moi. Mais alors, je n’étais plus juif, j’étais arabe.

Et je pleurais. Des souffrances de la guerre ou de joie ? J’étais encore trop haut pour le savoir.

Puis, d'un coup, je me suis vu en train d'écrire ces mots.

Et mon nuage a éclaté. En pluie, je suis tombé jusqu’à moi. De ma tête à mes pieds. Mon corps entier, mouillé. Enveloppé.

Depuis j’attends.


J’attends que la chaleur du soleil me fasse m’évaporer. Pour former à mon tour un nuage. Un nuage où je t’emmènerais.

 

Pour qu’à ton tour, tu te voies dans cet enfant qui prie, dans cette femme amoureuse, dans la dépouille d’un être mort, dans les larmes de sang qui coulent sur les joues de ce juif, de cet arabe. Et dans tous ces autres toi-même, emplis de joies, de peines, de vies et de morts, dont je ne t’ai pas parlés et dans lesquels aisément tu te reconnaîtras. Tu verras.


Car moi, de mon nuage, tout là-haut, je t’ai vu. Tu as levé tes yeux vers moi quand j’ai crié mon nom.

 

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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 23:33

Aujourd"hui
Deux yeux se sont ouverts.
Un cri a retenti.
La vie.

J'imagine tes yeux noirs
qui rendent encore plus bleu l'immensité qui nous sépare.
J'imagine ton premier sourire
qui illumine encore plus le soleil qui m'attire vers toi.

Je ne peux qu'imaginer... T'imaginer.

Je sens déjà le souffle léger qui s'envole de ton petit nez
et qui rend plus pur l'air que je respire.
Je sens déjà ton petit corps fragile entre mes bras
que tu rends plus grands pour serrer à moi l'univers.

Je ne peux que ressentir... Te ressentir.

Tes yeux se sont ouverts
et je crois mieux voir.

Je ne peux qu'attendre... T'attendre.

Et ton cri d'aujourd'hui,
Celui de la vie,
Celui de ta vie,
A la surface de la mer
Vient jusqu'à moi
Et par ricochets
Me fait un peu papy.

Deux yeux se sont ouverts.
Merci à tes parents.
Je les aime tant.

Tes yeux se sont ouverts
Encore une fois : merci la Vie.

Encore une raison d'Aimer.

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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 19:54

Chacun de nos pas laisse une empreinte derrière nous.

Et si l’on y retourne pour l’effacer,

Celles de nos nouveaux pas nous trahissent,

Brouillent la piste de notre vie.

Et ceux qui viennent derrière nous

Ne comprennent pas notre message, notre passage,

Et cherchent où est l’horizon que nous leur montrons.

 

Revenir sur nos pas c’est piétiner notre vie,

C’est stagner et tenir fermer pour nous et nos proches

Les portes qui jalonnent notre chemin.

 

Alors avançons en se souvenant de nos faux pas,

Laissons les derrière nous comme autant de bannières.

Chacun de nous a marché où il ne faut pas.

Nos pas sont notre lumière

Nos faux pas sont nos ombres.

L’un n’existe pas sans l’autre

Et l’un marche toujours dans les pas de l’autre.

 

Quant nous le comprenons,

Nous avançons plus vite.

Bénissons nos faux pas.

Et marchons, sans fuite.

 

Un pas est un pas.

Ne l’oublions  pas.

Avançons,

Un pas et un pas,

Et un pas,

Lentement,

pas à pas,

Chacun sur son chemin.

 

Chemin qui est là, sous nos pas.

Nos pas sont des leçons,

Nos faux pas, des acquis.

Sur notre chemin est notre vie.

 

Si nos faux pas sont notre passé

Chacun de nos pas construit notre avenir.

Passé et avenir sont là.

Ils sont notre chemin, notre moteur,

Notre cœur sous nos pieds.

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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 15:56

Prenez le temps.
Sachez regarder la beauté du monde qui vous entoure.
Elle est là, à la portée de vos yeux.
Les choses les plus simples, telle une marguerite que l'on pourrait qualifier de banale, n'est pas qu'une simple fleur.

Quand vos ennuis vous détournent de votre Chemin, elle est une boussole.
Dans le gris de vos chagrins, elle est un soleil.
Si le vacarme de vos jours vous devient insupportable, elle est un silence.
Dans la solitude pesante, elle est une présence.
Elle vous parle ; ne l'entendez vous pas ?
Elle vous souris ; vous ne le croyez pas ?
Elle est un peu de vous. Vous ne vous voyez pas.
Vous aussi, qui que vous soyez, où que vous soyez, vous faîtes partie de la beauté du monde.
Comme cette simple marguerite, vous êtes la Vie.
Alors vous devenez son égal.
Il suffit juste d'avoir les bons yeux, les bonnes oreilles, le bon language. Le bon coeur.
Au bon moment.
Alors le monde se fond en vous. Alors vous vous fondez dans le Monde.

Prenez le temps. Le temps de vous arrêter.
Arrêtez de voir ; regardez. Sentez. Ressentez. Et même à une fleur, parlez.
Elle saura vous répondre. Et vous saurez l'entendre.
Et en reprenant votre Chemin, vous saurez où il vous mêne vraiment. Et où vous vous trouvez.
Alors prenez le temps. Juste pour vous.
Vous le pouvez.
Il suffit de le vouloir vraiment.

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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 08:16

Je marche sur les pavés volants entre ciel et mer.
Je vole sur les murs hardents parfumés de lumière.
Je flate de mes pores l'envoutante athmosphère.
Peu importe ma prose ou les vers.

J'aime cet endroit.
Et je ferme les yeux.
Je n'en ai plus besoin.
Je vois sans eux.

Je cueille ainsi des bouquets de souvenirs.
J'envoie un pli urgent pour un doux rendez-vous.
J'aimerais d'un claquement de doigts pouvoir y revenir
Moi ici parfois je suis jaloux de moi là-bas.

Jaloux, ai-je dis ?
Non, envieux de me retrouver.
Et puisque je suis là-bas
Je profite d'être ici.

Je suis, Ici.
Je suis, Là-bas.
Je suis partout à la fois.
Et c'est ainsi que j'aime.

J'aime cet endroit.
Même sans fermer les yeux.
Je savoure l'attente en aimant être ici
Aussi.

C'est l'attente, la promesse
Que je respire.
Et si j'en ressens le besoin
Je ferme les yeux.

Et  je marche sur les pavés volants de ma vie
Et je vole sur les murs hardents parfumés d'envies
Et je flatte de mes pores la chance d'être ici aussi.
Et peu importe la façon dont je l'écris.

Je suis ici.
Je suis là-bas.
J'ai la chance d'être deux fois.
Chance qui me fait aimer la Vie.

Ma vie
Aussi.

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 20:53

Bonjour Oscar,

 

Où es-tu maintenant ?

 

Les âmes des chiens ont-elles un paradis ?

 

On pourrait croire qu'en de tels instants la vie est cruelle. Mais est-ce parce que je souffre de ton absence que je dois la maudire ?

 

Oh non ! Ce serait renier les treize années de bonheur et d'amour que nous avons partagées tous les deux. Ce serait ne pas être reconnaissant de la chance de t'avoir fait entrer dans mon histoire.

 

Je sais que tout a une fin.

 

La vie est ainsi.

 

La douleur de ton envol brûle et tourne en moi. Mais heureusement qu'elle est là, lourde et sournoise, acide et opressante. Cette douleur-là c'est de l'amour. Alors je préfère souffrir que de ne rien ressentir.

 

Avoir mal de toi, mon chien, c'est continuer de t'aimer.

 

J'ai mal aussi de ne pas t'avoir dit adieu lorsqu'il m'a fallu prendre cette putain de décision. Cet acte fatal et ultime qui t'arracherait de moi. M'arracherait de toi. Comment aurais-je pu être digne de toi ? Mon visage et mes larmes m'auraient trahi.

 

Mais pour être vraiment honnête et franc envers toi, comme tu l'as toujours été avec moi, je n'ai pas eu le courage d'affronter ton doux et triste regard. De toucher ton corps chaud et encore frémissant que j'ai aimé caresser et embrasser. Tellement aimer. De te prendre dans mes bras et avoir peur de ne jamais vouloir te quitter.

 

Pardonne-moi, Oscar.

Pardonne moi, mon chien.  

Je n'ai fait que faire tourner la roue un peu plus vite pour t'éviter des souffrances inutiles. La grande faucheuse t'avait déjà adopté alors que jamais je ne t'aurai abandonné. Elle a gagné le combat, Oscar. Ce combat que nous menions ensemble pour ta vie. Et impuissant, je m'en suis remis  elle. Je t'ai remis entre ses mains. Il n'y avait rien d'autre, rien de "mieux" à faire...

 

Alors bon voyage, mon chien.

 

Fait moi un signe de temps en temps, s'il te plait. Je te reconnaîtrai.

 

Ne m'oublie pas. Moi, je ne t'oublierais pas.

 

Je t'aime, Oscar.

 

Merci mon Pépère de chien. 

 

Merci la vie de m'avoir fait le cadeau de toi.

 

On se retrouvera.  

 

Allez, va, mon chien. Va.

 

Ne t'en fait pas : mes larmes sont des je t'aime.

 

Excuse-moi.

 

 

Si j'ai dit "je"  tout au long des mots que j'ai écrits, j'aurais dû écrire "nous".  C'aurait été tellement plus juste. Papa aussi te pleure, peut-être plus encore que moi. Il t'aime tant. Vous étiez inséparables. Tu lui manques tant.

 

Tu sais, Oscar, ton image est partout dans la maison et ton inconditionnel amour au plus profond de nous.

 

Bon voyage, mon amour de chien.

 

Fais attention à toi.

 

De tous les baisers que, du bout de ta langue, tu nous as donnés, le bout de nos nez resteront à jamais mouillés.

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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 17:28

Tout ce dont j'ai besoin c'est d'amour, voir le monde avec des yeux de velours
Mon ciel se dégage et le soleil bat dans ma poitrine
Tenir dans ma main le cœur de ma femme et celui de mon fils
C'est agrandir ou bien réduire l'horizon d'êtres qui nous sont chers
Ma mère a dû ressentir cela lorsqu'elle nous voyait grandir et que papa n'était pas là.
Une chance qu'on ait pu voir que le monde était beau
Trop nombreux sont ceux qui croient vivre la tête sous l'eau
Et vont d'illusions en désillusions embourbés dans leurs passions.
Va où ton cœur te porte et tu trouveras le vrai .
Vraiment j'ai vu des gens souffrir et partir mais malheureusement tous n'ont pas eu la chance de revenir.
S'arrêter sur la couleur ou les origines est un leurre,
Une prison où s'enferme eux-mêmes ceux qui ont peur d'eux-mêmes.
Dépasser la nostalgie du passé, la crainte du futur
Profiter de chaque moment devient une aventure

Voir la vie comme à mes 5 ans
Comblé dans les bras de maman .
Cet amour que je cherche
Guide chacun de mes gestes.
Vouloir le grand amour à 16 ans
Lui donner la main à 20 ans
C'est d'amour que je rêve

Regarde dans le cœur de celui qui aime la peur s'en va.
En la religion de l'amour j'ai mis ma foi.
Aujourd'hui que tu sois Juif, Chrétien, ou bien Bouddhiste je t'aime
L'Amour est universel mais peu d'hommes saisissent le langage des oiseaux
Sinon la Paix illuminerait le monde comme un flambeau.
Au lieu de ça des vies se brisent comme du verre fragile,
Tout se mélange, confusion entre l'important et le futile.
Tout à un sens, pour comprendre il s'agit d'ouvrir son cœur ,
Ne pas céder à l'horreur, se lever après l'erreur.
Quand j'ai peur de ne pas être à la hauteur j'entends
Une voix me dire je suis l'Aimé et puis l'Amant.
L'Amour comme seul vêtement comme le manteau du Prophète.
Si ta parole n'est pas plus belle que le silence faut que tu te taises,
Si tu t'arrêtes juste un instant tu sauras si t'as tort,
Qu'est-ce qui mérite sur cette Terre tes efforts ?

Tout ce dont j'ai besoin c'est d'Amour pour pouvoir vivre comme un homme libre,
Enlever les entraves de la vie matérielle,
Se débarrasser du superflu et aller vers l'essentiel,
Bâtir des relations solides d'Etre à Etre,.
Déchirer chaque jour un peu plus le voile du paraître
Tout ce dont j'ai besoin c'est d'Amour pour me connaître moi et puis les autres,
Pour comprendre qu'on ne fait tous qu'un malgré le nombre
Et voir que le multiple finalement nous fait de l'ombre.
Se séparer c'est dissocier la vague de l'océan.
Quelle vanité on est pur néant
Tout ce dont j'ai besoin c'est d'Amour, de Paix et d'Unité
Pour qu'on puisse communier dans l'Amour et le respect.

Voir la vie comme à mes 5 ans
Comblé dans les bras de maman .
Cet amour que je cherche
Guide chacun de mes gestes.
Vouloir le grand amour à 16 ans
Lui donner la main à 20 ans
C'est d'amour que je rêve.



Non, ce n'est pas moi qui est écrit ce texte. Et pourtant, j'aurai tellement aimé. Tout est dit dans ces mots. L'essentiel. Ce que je pense et ressent vraiment.
Non, ce texte n'est pas de moi. Le poête qui a donné naissance à ce mots justes et beaux est Abd El Malik.

Vous avez surement déjà entendu sa voix à la radio ou ailleurs peut-être. Il met ses mots en musique et nous parle à la façon des grands poêtes, des grands slameurs. Il parle à nos coeurs, à nos consciences, à la vie. Sa façon de dire ses textes est d'une profondeur qui a immédiatement réveillé en moi l'intérêt de la prose, du poème et des mots. De ces mots qui ont un sens, une destinée. Un poids.

Abd el Malik est un poète. Un grand artiste.
Et ses mots sont un constat, un cri, un espoir et de l'amour.

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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 00:00

Maktoub...

Un mot que j'aime.
Un mot qui sonne.
Un mot qui chante.

Maktoub... chef de l'orchestre de nos vies.
Partition de nos souffles.
Battements tempo de nos coeurs.

Maktoub...
La mélodie du temps qui passe.
Le pont où le temps s'arrète.

Maktoub... la destinée au masculin.
Maktoub... le destin au féminin.

Maktoub... sans couleur.
Douceurs et douleurs.
Maktoub... arc en ciel.
Le sucre et le sel.

Maktoub...
Itinéraire tracé à l'encre indélébile de notre sang.

Maktoub...

La majuscule de la Vie.
La majesté de l'Amour.
Le minuscule de nous-même.
La particule de l'Esprit.

Maktoub...

Notre vie en première.
Sans marche arrière.

Maktoub qui aime, qui sonne
Maktoub qui chante.

Pour vous... pour moi...

Pour toi... qui que tu sois
Pour moi... où que je sois

Maktoub...  Le chemin.
L'instant. Le demain.

Maktoub.... Différences. Ressemblances.
Maktoub... Alliance.

Un itinéraire tracé à l'encre mélée de nos sangs.

Maktoub... Une délivrance. Un cri.
Maktoub... C'est écrit.

Maktoub... des mots que j'écrirais pour vous.

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