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  • P'tit Bob
  • Une vie sucrée-salée pour chasser l'amer.
 Un pont entre la France et la Tunisie, pour chasser la mer.
 La recette d'un plat saupoudré d'amour.
 Merci la Vie.
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"Bienvenue sur Maktoub"

Menzel Jemil, mon blog

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GRAINES D'AVENIR

L'association de Véronique Jannot

pour les enfants tibétains en exil 

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   A S M A E  

  Association Soeur Emmanuelle

 
 

Oscar

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 06:00

1521951 10151900159178800 1974476257 nL’indifférence, surtout à l’égard des autres, est l’un des pires défauts qui soient. Ne penser qu’à soi-même en se fichant de ce qui arrive à son prochain est le signe d’une vision du monde trop étroite, d’une envergure de pensée trop faible, d’un intérieur trop étriqué. Dès notre conception nous dépendons des autres. Le bonheur et le futur de notre monde, toutes les facilités dont nous disposons, le moindre objet que nous utilisons, notre simple survie quotidienne, sont le résultat du travail des hommes. La prière et les autres pratiques spirituelles ont également un effet certain, mais surtout l’activité des hommes qui façonne le monde.

Tout existe en termes de relation, d’interdépendance. On ne peut rien trouver qui existe en soi et par soi. Il est donc impossible de concevoir son propre intérêt indépendamment de celui d’autrui. Ce que nous faisons à chaque instant engendre des circonstances nouvelles, qui elles-mêmes contribuent à l’apparition d’autres évènements. Quoi que nous fassions, nous participons, volontairement ou pas, à la chaîne des causes et des effets. De même, nos souffrances et nos plaisirs futurs sont le résultat de causes et de conditions présentes, même si la complexité de cet enchaînement nous échappe. Nous sommes donc responsables, vis-à-vis de nous-même et vis-à-vis des autres.

L’indifférent qui ne se soucie ni du bien des autres ni des causes de son bonheur à venir ne peut que préparer son propre malheur.

Le Dalaï Lama

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 06:00

09022009_56.jpegC’est moi qui ai pris cette photo. Enfin, il me semble… J’avais froid. Aux pieds surtout. Mes souliers n’étaient pas épais. Il faut dire qu’il ne neigeait pas souvent ici. Alors vous pensez, photographier ma ville sous la neige…

Je m’en souviens très bien. J’étais déjà très vieux à l‘époque.

Oui, je me souviens…

Mon épouse ne voulait pas que je sorte. A cause du froid. Et de mon âge. Surtout de mon âge. Ou des deux à la fois, sûrement. Je ne l’ai pas écoutée. La tempête s’est levée. Juste après que j’aie pris ce cliché. Les pieds quasiment nus, je suis rentré à la maison. Mais le froid ne m’a pas quitté. Je souris parfois en pensant qu’il a dû faire le concours du plus fort avec mon âge.

Oui, je m’en souviens…

Le froid a gagné. Et mon âge s’est rendu, emportant avec lui le poids léger de mon corps. J’étais déjà très vieux à l’époque. Mon épouse a pleuré. Beaucoup. Mes enfants sont venus avec leurs enfants. Ils auraient mieux fait de regarder la neige tomber. Il faut dire qu’il ne neigeait pas souvent ici. Leur jeunesse aurait gagné le combat du froid.

Oui, je me souviens…

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Alors j’ai vu la neige d’en haut. De plus en plus haut. C’était beau. J’ai regretté ne pas avoir emporter avec moi mon appareil photo. Puis je suis devenu un flocon… Enfin, je crois. Enfin… il me semble. Ma mémoire me joue des tours sur cet instant de ma vie. Ce n’est pas grave. Aujourd’hui, je suis ici. Je suis moins vieux. Presque encore jeune même. Je suis dans un autre pays. Je suis né une seconde fois. C’est étrange mais c’est ainsi. Un pays où il neige encore plus que dans le pays de ma vie d’avant. Avant quand j’étais trop vieux. Le flocon que j’étais a dû neiger ici.

Oui, je me souviens…

Je ne regrette pas d’être sorti dans le froid pour prendre ce cliché. Ma mort d’alors m’a amené jusqu’ici. Ici et aujourd’hui où je t'ai rencontré. Chacune de tes respirations me parle de mon pays d’avant. Tu me parles et me racontes ton pays. Alors je fais de la place dans ma mémoire pour ranger tes souvenirs jusqu’à ce qu’ils deviennent les miens. Une mémoire pour deux. Deux vies pour une.

Alors quand j’entends tes mots, je redeviens un flocon de neige. Et j’y retourne. Je fais le chemin à l’envers. Et je descend lentement dans le froid qui me reconnaît et me souris.

Et je reprends cette photo… Hors du temps.

Enfin, je crois… Je crois que c’est moi qui aie pris cette photo… Il neigeait… Il faut dire qu’il neigeait pas souvent ici. Ou là-bas... Je ne sais plus très bien. Ma mémoire me joue des tours… Je ne me souviens plus très bien. J’étais déjà très vieux à l’époque

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J’aime à me souvenir que, oui, peut-être, dans une autre vie, j’ai vécu dans cette ville. Et j’ai pris cette photo. Dans ton pays. Dans cette ville où tu as vu le jour. Pour que dans ma vie aujourd’hui, mes pieds et mon cœur ne soit plus froid.

Oui, je me souviens… et ça fait du bien.

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 16:56

Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose...                                                                                                                               Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer.
(Antoine de Saint-Exupéry)

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 16:45

Votre vie aujourd'hui est le résultat de ce que vous avez pensé hier.
Votre vie demain sera déterminée parce que vous pensez aujourd'hui.
(John C. Maxwell)

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 22:02

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Je vous entends déjà dire "encore un gâteau aux pommes" !!! Oui, c'est vrai que c'est un classique de la pâtisserie familiale. Mais le gâteau que je vous propose aujourd'hui est un des gâteaux aux pommes que je préfère. Il est très simple à réaliser et ravi à chaque fois ceux à qui je le propose.

Et puis si vous en avez assez des gâteaux aux pommes, mettez des poires...

Faites moi confiance, vous ne serez pas déçu par ce gâteau moelleux et  délicieux que l'on peut même manger en dessert à la fin d'un repas tellement il est léger et fruité.

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Pour commencer, mélangez 200 g de farine et un sachet de levure chimique. Ajoutez 200 g de sucre, deux sachets de sucre vanillé, une pincée de sel, deux gros oeufs, 50 g de beurre demi sel fondu et 6 cuilléres à soupe de lait.

Mélangez le tout jusqu'à obtenir une pâte bien lisse et homogène. Inutile d'utiliser un mixeur, cela se fait très bien et très rapidement avec un simple fouet à main.

Epluchez quatre belles pommes, puis coupez les en petites tranches que vous incorporerez directement et délicatement dans la pâte.

Beurrez et farinez un moule à manqué et versez y toute votre préparation.

Coupez encore deux autres pommes en lamelles et déposez les sur le dessus à la façon d'une tarte.

Mettez au four Th 150° pendant 20 mn.

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Vous croyez que c'est fini et que votre gâteau sera cuit en 20 mn ? Et bien pas du tout.

Pendant le temps de cette première cuisson, melangez 80 g de beurre demi sel fondu, 100 g de sucre et un oeuf. Une fois les 20 mn écoulées, versez ce mélange sur le gâteau et remettez le au four pour finir la cuisson pendant encore 30 mn.

Avant le démouler votre gâteau, laissez le bien refroidir. N'essayez pas de le démouler encore chaud car il partira en morceau, je le sais j'en ai fait les frais.

L'idéal est de préparer votre gâteau aux pommes la veille en le laissant au frais. Il ne sera que meilleur.

Petite suggestion : dans la crème que l'on dépose dessus en milieu de cuisson, je rajoute parfois un peu de crème fraîche ou une goutte de rhume. Et pourquoi pas les deux ?

Bon appétit.

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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 19:53

548318 10150982186278662 299420056 n"Mon engagement pour le peuple tibétain est devenu une de mes priorités.

Ce qui m'a conduite à m'intéresser à ce peuple est, bien sûr, l'approche de la philosophie bouddhiste. La vie m'a menée à la rencontre des précieux enseignements transmis transmis par ces grands maîtres spirituels venus du Tibet. Cette approche m'a confortée sur bien des points, et aménée des clés qui permettent de vive le quotidien différemment. Cette philosophie de vie, plus qu'une religion, est un message de paix par excellence.

Si aujourd'hui, ces enseignements sont parvenues jusqu'à nous, c'est parce qu'un peuple a été forcé à l'exil. Un cinquième de sa population a été massacré pour n'avoir pas renoncée à sa foi. Des centaines d'enfants tibétains franchissent chaque année les sommets de l'Himalaya, pour être libres d'apprednre leur langue maternelle et d'être éduqués selon la culture tibétaine. Dans les notions de respect, de tolérance et de compassion.

Je suis allée en Inde, au Sikkim, au Népal, j'ai vu les camps de réfugiés, les villages d'enfants tibétains et le trvail formidable du gouvernement en exil... A mon retour je n'avais qu'un désir au coaur ; aider ces enfant, ce peuple, dans l'exil qui est le leur.

Cet engagement est pour moi au-delà d'un acte humanitaire... ilme semble essentiel dans le monde qui est le nötre aujourd'hui, de garder intacte cette culture. La souffrance est malheureusement partout, les combats à mener sont nombreux, mais celui-ci est peut-être à mener en chacun de nous pour le message d'espoir qu'il offre à l'humanité...

Merci de nous aider et d'être avec nous. De tout coeur."

Véronique Jannot, présidente et fondatrice de Graines d'Avenir.

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Sa sainteté le Dalaï Lama et sa soeur Jetsun Pema, Véronique Jannot, président et Odille Foubert, secrétaire de Graines d'Avenir.

L'association Graine d'Avenir a vu le jour le 05 janvier 2005, co-fondée par Véronique Jannot, présidente, Odille Foubert, secrétaire générale et Philippe Poiret, vice-président. Jetsun Pema (soeur du Dalaï Lama, président de Tibetan Children's Village) a accepté d'être la présidente d'honneur de Graine d'Avenir.

Découvrez les actions et buts de l'association

en cliquant sur le logo dans la rubrique "liens" dans la marge de gauche.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 22:59

C'est le temps que tu as perdu pour ta rose

qui fait ta rose si importante.

Saint Exupery (le Petit Prince)

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 23:10
29834 rose-and-old-book pJe viens de tourner la dernière page et j’ai refermé le livre. Une belle histoire. Et j’ai pensé à toi. J’ai pensé à toi plusieurs fois pendant ma lecture.
J’aurais voulu aller chez toi. Tu aurais été contente de me voir. Ton chien aurait aboyé. Tu m’aurais réchauffé un café servi dans une vieille tasse ébréchée aux fleurs fanées par la chaleur des trop nombreux cafés réchauffés ou par de trop longues attentes enfermées dans le noir du placard quand personne ne venait te voir.
Nous aurions échangés quelques mots dont leur seule importance étaient d’être échangés, là dans ta cuisine, comme on augmente un peu le chauffage quand le froid se fait sentir, comme une unique caresse.
Puis j’aurais ouvert le sac, celui que j’avais apporté. Et j’aurais sorti le livre, celui que je viens de terminer. Peut-être celui dont les pages ont été tournées par mes doigts ou peut-être un exemplaire tout neuf pour te laisser déflorer tour à tour tous les numéros du bas des pages.
Ou j’aurais noté le nom du livre sur une feuille pour te l’offrir à Noël. Et après avoir frappé mes pieds sur le sol pour faire tomber la neige de mes souliers, tu m’aurais réchauffé une tasse de café et les fleurs sur la porcelaine auraient fêté Noël au rythme de la petite cuillère qui valse, tête sucrée bien au chaud.
Mais je n’irais pas te porter ce livre.
Ta cuisine est vide de toi. Elle n’est plus ta cuisine. Ton chien n’y aboie plus. Et je ne veux pas revoir sans ta présence cet endroit qui, malgré lui, s’est faite gardien de mes souvenirs d’enfance.
Je pourrais aller te voir dans ta chambre. Tu n’y serais pas. Tu serais sans doute devant la télévision dans la grande salle. Je dirais bonjour, ou bonsoir, à toutes ses âmes qui attendent… Tu lèverais la tête et sortirais te ton éternel sommeil d’ennui et tu me sourirais. Nous nous isolerions un peu et tu me tiendrais la main. Je n’oserais pas te regarder. Ton regard me fait mal. La peur d’y voir de la souffrance et d’y entendre le silence d’interrogations. Je ne te dirais pas grand chose et nous jouerions au tennis de nos " Ca va ? ". Et lorsque l’un d’entre eux touchera le filet de l’angoisse de te voir ici, portée par les roulettes de ton fauteuil, j’aurais ouvert le sac, celui que j’aurais apporté. Et j’aurais sorti le livre. Celui que je viens de terminer. Je t’aurais embrassée et n’aurais pas voulu voir les larmes dans tes yeux qui, à chaque fois me crie " revient " ou  " adieu ". Mon hypocrite " Je reviens bientôt " paradoxalement sincère me fait dévaler les marches qui mènent au parking.
Une femme en blouse viendra te faire rouler jusqu’à ta chambre parce que tu gènerais le passage. Tu sentiras quelque chose entre tes doigts. Un livre. Et tu demanderas à la blouse qui te pousse ce que fait ce livre sur tes genoux. Elle ne saura pas.
Moi, j’appuierai sur l’accélérateur comme pour ne pas tomber dans le ravin de ta mémoire.
Le livre dont je viens de tourner la dernière page resterait alors sans doute sur la table de chevet à côté de ton lit. Tu ne le lirais pas.
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En refermant ce livre, j’ai senti un peu de porcelaine ébréchées sur le bord de mes lèvres. Et le parfum d’un café réchauffé. Que sont devenues les fleurs de la tasse triste de ta cuisine ? Mes envies de partager avec toi, comme avant, mes lectures, sont devenues, au delà des mots lus ou tus le bouquet de nos mémoires réunies.
 
Illustration : internet
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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 23:56

Une partie de l'âme de l'humanité vient de s'envoler.

 Aucun mot ne peuvent être à la hauteur de sa vie et de son combat.

 Un nom vient de se graver à jamais sur le marbre de l'Histoire.

 Bon voyage, Madiba.

 Total respect.

 

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 Paix à son âme

 

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 08:48

Quand l'esprit se laisse dominer par la haine,

 la meilleure partie du cerveau,

celle servant à distinguer le vrai et le faux,

est empêchée de fonctionner correctement

 

Le Dalaï Lamadalai_lama_by_murciano-d5j9oc8.jpg

 

Illustration : Patrice Murciano

http://www.patricemurciano.com/

 

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