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  • P'tit Bob
  • Une vie sucrée-salée pour chasser l'amer.
 Un pont entre la France et la Tunisie, pour chasser la mer.
 La recette d'un plat saupoudré d'amour.
 Merci la Vie.
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"Bienvenue sur Maktoub"

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GRAINES D'AVENIR

L'association de Véronique Jannot

pour les enfants tibétains en exil 

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  Association Soeur Emmanuelle

 
 

Oscar

Cookie

12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 18:15
S'il est des chansons qui me touchent profondément, celle-ci en fait partie et occupe certainement le sommet du hit parade de mes émotions musicales.

Je parle bien évidemment de "Le petit garçon" interprété par Monsieur, le grand Monsieur Serge Reggiani.

Je ne me lasse pas de l'écouter mais paradoxalement souvent je la fuis.

Je la fuis pour la seule raison qu'elle est un tel appel à une émotion enfouie dans ma mémoire, j'allais même dire dans mon inconscient, que, si je ne la contrôle pas, ouvre l'écluse du mon canal aux larmes.

L'interprétation de Serge Reggiani y est pour beaucoup, c'est certain.

Cet homme n'interprète pas ses chansons, il les vit. Et je suis en train de me demander si, parfois, je ne reviendrais pas fouiller dans le réservoir de son répertoire pour vous enchanter de ses chansons.

Pour l'instant, je vous laisse prendre avec ce petit garçon que j'aime tant.


Ce soir mon petit garçon
Mon enfant, mon amour
Ce soir, il pleut sur la maison
Mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles!
On reste tous les deux
On va bien jouer ensemble
On est là tous les deux
Seuls

Ce soir elle ne rentre pas
Je n'sais plus, je n'sais pas
Elle écrira demain peut-être
Nous aurons une lettre
Il pleut sur le jardin
Je vais faire du feu
Je n'ai pas de chagrin
On est là tous les deux
Seuls

Attend, je sais des histoires
Il était une fois
Il pleut dans ma mémoire
Je crois, ne pleure pas
Attends, je sais des histoires
Mais il fait un peu froid, ce soir
Une histoire de gens qui s'aiment
Une histoire de gens qui s'aiment

Tu vas voir
Ne t'en vas pas
Ne me laisse pas

Je ne sais plus faire du feu
Mon enfant, mon amour
Je ne peux plus grand-chose
Mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles!
On est là tous les deux
Perdus parmi les choses
Dans cette grande chambre
Seuls

On va jouer à la guerre
Et tu t'endormiras
Ce soir, elle ne sera pas là
Je n'sais plus, je n'sais pas
Je n'aime pas l'hiver
Il n'y a plus de feu
Il n'y a plus rien à faire
Qu'à jouer tous les deux
Seuls

Attends, je sais des histoires
Il était une fois
Je n'ai plus de mémoire
Je crois, ne pleure pas
Attends, je sais des histoires
Mais il est un peu tard, ce soir
L'histoire des gens qui s'aimèrent
Et qui jouèrent à la guerre

Ecoute-moi
Elle n'est plus là.

Non...

Ne pleure pas... !


Texte de Jean-Loup Dabadie

 
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21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 15:13
Personne n'est à l'abris.

Que l'on se pense nantis ou défavorisés, nous vivons tous dans un monde où tout peut basculer.

Une guerre, une catastrophe naturelle... et nous devrons partir, nous aussi.

Pour fuir l'horreur et l'invivable.

Pour un peu de dignité et une vie meilleure. Un rêve de survie.

Avec le poids douloureux des souvenirs et celui des racines. Et le regard des autres ; ces autres que nous sommes aujourd'hui.

Ne jamais l'oublier nous permet de mieux apprécier ce que l'on a actuellement et aussi de mieux comprendre ceux qui sont partis de chez eux.

Regardez les images qui illustrent la chanson de Nicole Rieu
"Ils sont parti de la ville".

Imaginez que cela peut être vous... Un jour.

Que Dieu nous en préserve.

Mais le destin est là. C'est écrit.

Maktoub.

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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 22:46

Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec soleil et pluie comme simples bagages
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la Terre

Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse
Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse

Alors, ils viennent se chauffer chez moi
Et toi aussi, tu viendras

Tu pourras repartir au fin fond des nuages
Et de nouveau sourire à bien d'autres visages
Donner autour de toi un peu de ta tendresse
Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse

Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne
S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines

Alors, peut-être je viendrai chez toi
Chauffer mon cœur à ton bois

(Françoise Hardy)

 En souvenir d'aujourd'hui,  excellente journée d'anniversaire.
VV et JP, vous vous reconnaîtrez.
Je vous embrasse 40 fois.
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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 00:01
Je reçois, à l'instant où je rentre chez moi
Votre missive bleue, Madame.
Vingt fois je la relis, et mes yeux n'y croient pas.
Pourtant, c'est écrit là, Madame
Et de votre douleur, je me sens pénétrée
Mais je ne pourrais rien, Madame.
Vous savez, aujourd'hui, que de l'avoir perdu,
C'est lourd à supporter, Madame.

Vous demandez pardon de n'avoir pas compris
Ce qu'était notre amour, Madame.
Vous n'aviez que ce fils, vous aviez peur de lui
Et vous l'avez gardé, Madame.
Ne me demandez pas ce qu'a été ma vie
Quand vous me l'avez pris, Madame.
Je me suis toujours tu, ce n'est pas aujourd'hui
Que je vous le dirais, Madame.
Vous eussiez préféré, je vous retrouve là,
Qu'il fût mort en héros, Madame.
Oui, c'eût été plus noble, je vous crois,
Que de mourir d'amour, Madame
Mais qu'il soit mort ici ou qu'il mourût là-bas,
Auriez-vous versé moins de larmes ?
Il en a décidé, lui seul avait le droit.
Il faut vous résigner, Madame.

C'est trop tard, maintenant, pour que je vous revienne
Et vous vieillirez seule, Madame
Et ne m'en veuillez pas si je parais cruelle
Mais je l'ai trop aimé, Madame
Pour qu'à la fin du jour, près d'une cheminée,
Nous évoquions ensemble, Madame,
Celui que, vous et moi, nous avons adoré
Et perdu tout ensemble, Madame

Mais le chagrin m'égare, il faut me pardonner.
J'ai mal de votre mal, Madame
Mais que faire, et quoi dire, puisqu'il s'en est allé ?
Je ne puis rien pour vous, Madame.
Pour la seconde fois, il va nous séparer.
Non, je ne viendrai pas, Madame,
Car, le perdre deux fois, c'est lourd à supporter.
Vous me comprendrez bien, Madame.

Je reçois, à l'instant où je rentre chez moi,
Votre missive bleue, Madame.
Vingt fois je la relis, et mes yeux n'y croient pas.
Pourtant, c'est écrit là, Madame
Et de votre douleur, je me sens pénétrée
Mais je ne puis plus rien, Madame.
Vous saurez, comme moi, que de l'avoir perdu
C'est lourd à supporter, Madame...
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