Encore une fois, je suis touché par les marques de sympathies et d'intérêts que je reçois parfois de personnes qui traversent mon blog comme on traverse un chemin de campagne, un peu par hasard.
J'en ai déjà parlé ici même mais j'ai envie de revenir vers ces regards qui parcourent mes photos et lisent les mots que je sème à la volée. Mon but est avant tout le plaisir. Le mien certes, mais aussi le vôtre. Très modestement. Parce qu'une photo m'a plu, parce qu'un texte m'a touché, parce qu'une citation m'a fait réfléchir, voire méditer.
Pour le partage.
Je reçois directement, et principalement, des emails sur ma boite personnelle. (J'en profite d'ailleurs pour faire un coucou particulier à Cora et à Magalie que j'embrasse et qui m'avaient aussi envoyé plusieurs mails emplis de gentillesse et de sympathie) Et aussi quelques commentaires laissés après telle ou telle note.
Si je vous dis cela aujourd'hui, c'est encore une fois pour vous remercier tous d'être là, juste de passage ou fidèles à mes petits rendez vous de tout p'tit bloggeur.
Ce que j'aime aussi c'est le fait que derrière certains messages que je reçois, il n'y a souvent qu'un pseudonyme. Je ne sais pas s'il s'agit d'un homme ou d'une femme. Ni son âge, sa couleur de peau et sa condition sociale. Je ne sais pas non plus de quel pays on m'écrit. Peut-être est-ce un proche voisin ? Peut-être est-ce une âme du bout du monde ? Je trouve cela très bien. Car avant tout, c'est l'être humain qui m'importe. Cet être humain qui devrait primer à chaque instant de notre quotidien.
Parfois, dans cette société où tout le monde semble se déchirer, s'épier, se méfier et envier son semblable, j'ai l'impression que mon discours est malheureusement dépassé. Que mes rêves ne sont qu'illusions, et je perds confiance. Jusqu'à douter même de l'existence de mon blog.
Alors vos mots me redonnent confiance. Ils sont comme autant d'auplaudissements muets qui me vont droit au coeur. Et je me dis alors que ces gouttes d'eau que j'ébroue du bout des doigts et souvent du bout du coeur ne sont peut-être pas vraiment vaines. Puisque vous êtes là. Alors je continue.
Et je vous remercie.
Ce qui m'a donner l'envie de vous dire cela aujourd'hui, ce sont les mots que m'a écrit C.S. à travers deux commentaires. Et comme je viens de le dire, peu importe qui est C.S. Je ne sais pas comment cette personne est venue sur Maktoub mais elle y est venue. C'est l'essentiel. Et si elle a pris le temps de me laisser ces commentaires c'est qu'un message, une émotion est passée. Une ressemblance aussi. Un partage. Oui, un partage. C'est avec l'être l'humain le plus important : partager.
Voici un extrait des ces commentaires :
"Mais qui êtes-vous P'tit Bob ? Un troubadour ? Par votre blog, la Tunisie devient un poème (...) "c'est la première fois que je laisse un commentaire sur un blog, c'est vous dire comme il m'a touché (...) "Votre blog empreint de spiritualité est un apaisement total. Il amène à la réflexion également. Les photos nous transportent dans un autre monde sans bouger de chez soi. J'ai mangé vos recettes de yeux. Vous permettez à un met aussi humble ue le flan d'être une star (...) Longue vie à votre blog qui a le mérite d'apporter de la beauté de la douceur et de l'amour pour l'humanité."
Comment rester insensible à ces mots qui me vont droit au coeur et qui, le temps d'un instant, me font penser que, dans le fond, peut-être que Maktoub a une raison d'exister.
Alors mille mercis à C.S. et à tous ceux qui passent sur le chemin de mon blog et qui laissent ou non de petits cailloux blancs.
A bientôt.
Je vous aime.
P'tit Bob