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  • P'tit Bob
  • Une vie sucrée-salée pour chasser l'amer.
 Un pont entre la France et la Tunisie, pour chasser la mer.
 La recette d'un plat saupoudré d'amour.
 Merci la Vie.
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"Bienvenue sur Maktoub"

Menzel Jemil, mon blog

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GRAINES D'AVENIR

L'association de Véronique Jannot

pour les enfants tibétains en exil 

   548318 10150982186278662 299420056 n

   A S M A E  

  Association Soeur Emmanuelle

 
 

Oscar

Cookie

18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 21:32

J'étais furieux de n'avoir pas de souliers,

puis j'ai rencontré un homme qui n'avait pas de pieds,

et je me suis trouvé content de mon sort.

 

Proverbe chinois

 

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 22:01
Une femme était dans le coma et se mourrait.
Elle eut soudain l'impression qu'on l'amenait au ciel et qu'elle se trouvait au lieu du jugement.
 
- Qui êtes-vous? demanda une voix.
- Je suis la femme du maire, répondit-elle.
 
- Je ne vous ai pas demandé de qui vous êtes la femme, mais bien qui vous êtes.
- Je suis la mère de quatre enfants.
 
- Je ne vous ai pas demandé de qui vous êtes la mère, mais bien qui vous êtes.
- Je suis maîtresse d'école.
 
- Je ne vous ai pas demandé qu'elle est votre profession, mais bien qui vous êtes.
 
Et cela continua ainsi, quelque fût sa réplique,
Elle ne semblait pas fournir de réponse satisfaisante à la question.
 
- Qui êtes-vous ?
- Je suis chrétienne.
 
- Je ne vous ai pas demandé votre religion, j'ai demandé qui vous êtes.
- Je suis celle qui est allée tous les jours à l'église et qui a toujours aidé les pauvres et les miséreux.
 
- J'ai demandé non ce que vous avez fait, mais qui vous êtes.
 
Elle a manifestement échoué à l'examen, puisqu'on l'a renvoyée sur terre.
Quand elle se remis de sa maladie, elle décida de découvrir qui elle était.
Et cela fit toute la différence.
 
 
Votre tâche consiste à être.
Pas à être quelqu'un, pas à n'être personne,
parce que cela implique avidité et ambition;
pas à être ceci ou cela et ainsi devenir conditionné,
mais juste à Être.
 
 
Auteur inconnu
 
femme_10.jpg
 Illustration : auteur inconnu (internet)
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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 05:42
SL384359_GF.jpgSL384367_GF.jpgEmma est jeune. Elle vit seule avec Richie. Richie, c’est son enfant. Il a deux ans. La vie n’est pas facile pour eux.
Un jour, dans le métro, les portes d’un wagon se referment. Emma est restée sur le quai. Richie, lui, est a l’intérieur du wagon qui s’en va .
La vie d’Emma bascule à cet instant.
SL384366_GF.jpgDans le métro, une femme lui fait comprendre qu’elle l’attendra avec son fils à la prochaine station. SL384368_GF.jpgEmma y court et retrouve Ritchie sur les genoux de cette inconnue.
Mais le temps d’un instant, cette femme disparaît avec Ritchie. Qui est-elle ? Où est-elle ? Pourquoi avoir enlevé cet enfant ?
Enlevé ? Vraiment ?
Emma alerte la police. Une enquête est ouverte. Trop de questions font que la police semble ne pas croire à cette histoire d’enlèvement.
Emma veut retrouver son enfant. Seule contre tous, elle mène son enquête. Mais Ritchie est-il vraiment son fils ?SL384372_GF.jpg
Abbie Taylor nous fait entrer dans la vie de cette femme dépassée par la vie. Nous ressentons les sentiments, les tourments, les angoisses, les craintes, les douleurs d’Emma comme s’ils étaient nôtres. 
Nous voulons aussi savoir où se trouve Ritchie, savoir qui est cette inconnue du métro et si Emma ne fabule pas.
J’ai aimé ce premier roman d’Abbie Taylor. Il se lit aisément ce qui nous permet de vivre cette histoire et de se laisser porter par la vie et les espoirs et désespoirs d’Emma comme dans ceux d’un de nos proches.
440 pages que j’ai dévorées avec l'impression qu'à chacune d’elle Ritchie va nous attendre à la prochaine.       
978271444515540744380 p
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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 05:52

Ne demandez pas à un arbre atteint de produire des fruits sains.

Notre société est malade,

la violence juvénile nous le fait savoir simplement.

 

Jah Olela WemboSL382727_GF.jpg

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 05:59
Ce livre est un cadeau, un hymne à la joie, le témoignage d'une vie consacrée aux autres, et surtout aux plus pauvres, une réflexion sur le bonheur et le sens de l'existence. À travers son expérience de presque centenaire, Soeur Emmanuelle répond avec une vitalité sans pareille aux questions existentielles de tous. "Chacun doit trouver où mener son combat pour qu’il y ait plus de joie dans le monde. Le monde est comme un miroir : si tu donnes de la joie, tu en reçois.  

« J’écris des livres pour essayer de dire ce que le bien-être sur terre a été pour moi, comment faire de sa vie quelque chose qui chante, toujours dans la perspective de chercher à diffuser le plus possible de joie autour de moi. »

Dans ces entretiens inédits, Soeur Emmanuelle répond avec son extraordinaire vitalité aux questions existentielles de chacun : qu’est-ce que le bonheur ? Quel est le sens de la vie ? De la mort ? Comment accepter la vieillesse ? Comment construire la paix et lutter contre la pauvreté, matérielle et de coeur ? Comment prier et vivre l’amour de Dieu ? Qu’espérer pour le futur ?

Ce livre tonique et lumineux est un cadeau pour chacun d’entre nous, une vraie cure de vitamines ! En donnant sa vie pour les plus pauvres, Soeur Emmanuelle a appris que le paradis, ce sont les autres, et que le bonheur, c’est de leur donner de la joie. Aujourd’hui, son oeuvre en faveur des plus défavorisés se poursuit à travers de multiples projets, en France et dans le monde

Pour chaque livre acheté, 1€ reversé à Asmae-Association Soeur Emmanuelle

pour la réalisation de ses projets

Date de parutions le 19 janvier 2012 aux Editions du Rocher. 9782268072708.jpeg

 

Article paru sur le site des Editions du Rocher

    http://www.editionsdurocher.fr/

 

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 05:44

Ne laissez personne venir à vous

et repartir sans être plus heureux.

Mère ThérèsaSL382332---Copie_GF.jpg

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 21:28
Comprends que la peur des autres, que tu ressens, est d’abord la peur de toi-même.
Un être pacifié, ayant surmonté ses angoisses, va vers les autres avec sérénité
Dugba Rimpoche
 
magritte.jpg
Illustration : Magritte
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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 19:24

Ceci s'est passé il y a vingt ans, quand j'étais chauffeur de taxi.

Quand je suis arrivé à 2 h 30 du matin sur le lieu où j'étais appelé, le bâtiment était sombre excepté une petite lumière allumée à la fenêtre du rez-de-chaussée.

Dans de telles circonstances, beaucoup de chauffeurs auraient simplement klaxonné une ou deux fois, attendu une minute, puis seraient repartis. Mais j'avais vu trop de pauvres gens qui dépendaient des taxis comme de leur seul moyen de locomotion.

A moins de pressentir un danger, j'allais toujours à la porte. Ce passager pouvait être quelqu'un qui avait besoin de mon aide, me raisonnais-je.


Taxi.jpgJ'ai donc marché jusqu'à la porte et j'ai frappé. "Attendez une minute", répondit une voix frêle et âgée. J'entendais qu'on traînait quelque chose à travers la pièce.

Après un long moment, la porte s'ouvrit. Une petite femme d'environ 80 ans se tenait devant moi. Elle était habillée d'une robe imprimée et portait un chapeau à voilette ; elle ressemblait à une personne qui sortait d'un film des années 40. A côté d'elle se trouvait une petite valise en nylon.


L'appartement donnait l'impression que personne n'y avait vécu depuis des années. Tous les meubles étaient couverts de draps. Il n'y avait pas de pendule accrochée au mur, ni aucune babiole ou ustensile sur les étagères. Un carton rempli de photos et de verreries se trouvait dans le coin.

"Voudriez-vous porter mon sac s'il vous plait ?" demanda la dame. Je portai la valise jusqu'à la voiture puis retournai pour aider la femme. Elle prit mon bras et nous marchâmes lentement vers le taxi. Elle ne cessait de me remercier pour ma gentillesse.


"Ce n'est rien", lui dis-je. " J'essaie juste de traiter mes passagers comme je voudrais qu'on traite ma mère."

"Oh ! Vous êtes un si gentil garçon !", dit-elle.


Après nous être installés dans le taxi, elle me donna une adresse puis demanda : "Pourriez-vous passer par le centre ville ?".

"Ce n'est pas le chemin le plus court !" lui répondis-je rapidement.

"Oh ! Ca m'est égal" dit-elle. "Je ne suis pas pressée. Je suis en route pour l'hospice."

Je regardai dans mon rétroviseur. Ses yeux brillaient. "Je n'ai plus de famille" ajouta-t-elle. "Le docteur a dit que je n'en avais plus pour très longtemps."

J'ai discrètement éteint le compteur. "Quelle route voulez-vous que je prenne ?" lui demandai-je.

Durant les deux heures qui suivirent, nous avons roulé à travers la ville. Elle m'a montré l'immeuble où elle avait travaillé comme opératrice d'ascenseur. Nous roulâmes dans le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés. Elle me demanda de m'arrêter devant un entrepôt de meubles qui, à une époque, avait été une salle de bal où elle allait danser quand elle était jeune.

Parfois, elle me demandait de ralentir devant un bâtiment où à un endroit en particulier et elle observait, le regard fixe, sans dire un mot.


Alors que le premier rayon de soleil apparaissait à l'horizon, elle dit soudain : "Je suis fatiguée. Allons-y maintenant."

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Nous roulâmes en silence à l'adresse qu'elle m'avait donnée.


C'était un modeste bâtiment, comme une petite maison de retraite, avec une allée qui passait sous un portique. Dès que nous nous arrêtâmes, deux infirmières vinrent vers le taxi. Elles étaient pleines de sollicitudes, attentives à chacun des mouvements de ma passagère. Elle devait être attendue.

J'ouvris le coffre et portai la petite valise jusqu'à la porte. La dame était déjà assise dans une chaise roulante.


"Combien vous dois-je ?" demanda-t-elle tout en sortant son porte-monnaie.

"Rien" lui répondis-je.


"Vous devez gagner votre vie" me dit-elle.

"Il y a d'autres clients" répondis-je. Sans presque y penser, je me penchai vers elle et l'entourai de mes bras.

Elle me serra fermement.

"Vous avez donné à une femme âgée un instant de joie" dit-elle. "Merci."

Je serrai sa main puis marchai dans la faible clarté du matin.

Derrière moi, une porte se ferma. C'était le son d'une vie qui se terminait. Je n'ai pas pris d'autres clients. Je conduisais sans but, perdu dans mes pensées. Pour le reste de la journée, je pouvais difficilement parler. Que se serait-il passé si cette femme était tombée sur un chauffeur en colère, où sur quelqu'un d'impatient de finir son travail ? Et si j'avais refusé de prendre cette course, où avais klaxonné une fois et étais parti ?

En y pensant rapidement, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie. Nous sommes conditionnés à penser que notre vie tourne autour de grands événements. Mais les grands moments nous prennent souvent par surprise – joliment enveloppés dans ce que d'autres pourraient considérer comme petits.

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Les gens peuvent ne pas se souvenir exactement de ce que vous avez fait ou de ce que vous avez dit mais ils se souviendront toujours de ce que vous leur avez fait ressentir.

 

Auteur inconnu.

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 05:09

On apprend à s'aimer soi-même en aimant le monde qui nous entoure.

Car ce qu'on aime en soi, c'est le fait d'aimer.

 

John Burnside

 

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 05:22

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Il y a des instants qui sont des parfums.

Parfums de mers, d'iode et de chaleurs.

Le soleil qui chauffe la peau.

Même après.

Longtemps.

Même si ce n'est pas le soleil.

Il y a des instants qui sont des couleurs.

Couleurs de vie, de respirations et de plaisir.

Le bonheur qui chauffe la peau.

Même après.

Longtemps.

Il y a des instants qui sont éternels.

Eternel de souvenirs, de présent et de tout.

La vie qui se fait chateau de sable et nous pique les yeux.

Même après.

Longtemps.

Comme si l'instant était une enfant qui nous éblouie,

Nous jette des paillettes d'amour au visage et au coeur

Pour nous piquer les yeux

Même après.

Longtemps.

Pour tracer un chemin qui rejoint le sien.

Il y a des instants oxygène.

Indispensable à la vie.

Des instants que je nomme "Merci".

Même après.

Longtemps.

Des mercis indispensables à ma vie. SL382508_GF.jpg

 

 

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